Tutoriel MAO #1
Dans ce premier tutoriel MAO, je vous propose de créer un rythme Drum & Bass crédible à partir d’une vidéo amateur issue de YouTube. J’utilise pour cela le logiciel Ableton Live 8 (version standard) en limitant volontairement mes choix d’instruments et d’effets à ceux d’origine. Le challenge est d’exploiter de façon élégante une matière sonore brute de décoffrage, probablement de qualité moyenne, mais remplie d’artefacts sonores et autres défauts musicalement intéressants.
Sommaire
Bande son initiale
L’idée de ce tutoriel m’est venue après avoir tapé « Street Drummer » dans YouTube. C’est dingue le nombre de vidéos décoiffantes qu’on trouve sur internet, moi je suis bluffé de voir qu’on peut utiliser des seaux en plastiques, de vieux ustensiles en métal et d’autres objets tout aussi exotiques pour produire des rythmes très musicaux:
Préparation du projet
Pour importer la bande son dans Ableton Live depuis mon navigateur internet, j’utilise l’utilitaire gratuit Soundflower pour Mac OS. On doit pouvoir trouver un équivalent pour Windows ou Linux, peut-être Jack ? Pour partir sur le même fichier audio que moi, je vous propose de le télécharger ici (clic-droit puis Enregistrer sous…)
Je commence par configurer Live à 170 BPM en mode Session. Pour réaliser ce tutoriel j’ai préféré opérer dans ce mode plutôt que dans l’Arrangement car il est pratique pour travailler en boucle. Mon motif rythmique se décompose en 3 sons de base: grosse caisse, caisse claire et percussion. Voici un extrait audio du résultat final
Grosse caisse (Kick)
Etape 1
Je crée une piste MIDI dans laquelle je charge un échantillonneur Simpler. Je crée également un clip MIDI d’une mesure contenant quelques notes et accents de vélocité qui seront exploités plus tard. J’injecte la bande son YouTube complète dans Simpler pour me laisser la liberté de scanner le fichier audio de façon à trouver plus facilement un segment intéressant pendant la lecture du clip. Mon choix s’arrête sur le son placé à 0:13:600. Je ne recherche pas forcément à ce stade un son riche en grave et proche d’un kick, je vais générer le grave et la rondeur dans Simpler grâce à des réglages particuliers (étapes 2 & 3).
tape 2
Pour générer du grave, je module la hauteur de l’échantillon via l’enveloppe de hauteur qu’il faut activer dans Simpler. Je corrige au passage l’enveloppe de volume pour raccourcir le son et donner une impression d’impact plus marqué.
Etape 3
Pour obtenir la rondeur adéquate, il me faut également filtrer les hautes fréquences. J’opte pour un filtre passe-bande avec une pente de 24 dB/octave positionné dans le bas-médium et modulé en fréquence par l’enveloppe de filtre qu’il faut activer. La modulation est négative et entraine donc temporairement le filtre dans le bas du spectre à chaque nouvelle note déclenchée. Les durées d’attaque et de déclin de l’enveloppe doivent être réglées avec précision pour obtenir un résultat probant. La profondeur de modulation de l’enveloppe a elle aussi sont importance, je l’ai positionnée au maximum en négatif. Pour terminer, j’ajoute un peu de résonance de filtre pour colorer le kick, le résultat est très dépendant des réglages précédents. Attention à vos oreilles et à vos moniteurs en cas de filtrage extrême, ça peut vite passer dans le rouge et générer des fréquences désagréables voire nuisibles!
Etape 4
Viennent ensuite les effets audio que j’insère en série dans la piste MIDI. Tout d’abord j’ajoute du caractère et un peu de pression sonore au kick avec Saturator. Je démarre sur le modèle Analog Clip que je rends un peu plus agressif avec l’option Color et ses 4 paramètres associés. Attention à ne pas trop forcer sur le réglage Drive sinon des hautes fréquences vont commencer à réapparaitre, signe d’une saturation excessive.
Etape 5
Je réduis ensuite le trop plein de grave histoire de laisser de la place pour la basse qui pourrait accompagner ce pied dans une compo. C’est souvent le cas des kicks en Drum & Bass, ils sonnent plus médiums que graves. Pour ce faire j’insère un Compressor qui induit une réduction de gain assez importante de 12 dB. Avec un temps d’attaque de presque 14 ms, le transitoire a le temps de passer sans subir la compression, permettant ainsi de conserver l’impact du son. Puis sa phase de déclin (principalement du grave) est fortement atténuée en réduisant dynamiquement le grave.
Etape 6
J’ajoute un EQ8 avec 3 bandes actives pour façonner un peu plus le spectre du kick. La bande n°1 montée en filtre passe-haut permet de contenir l’extrême grave qui pourrait subsister. La bande n°4 montée en cloche atténuatrice permet de nettoyer une zone du spectre trop chargée autour de 290 Hz. J’en profite pour ajouter un peu de définition à l’ensemble en amplifiant généreusement le haut du spectre avec la bande n°8 montée en plateau positif vers 4 kHz.
Etape 7
Pour finir j’enrobe le son de kick avec une réverbe pour lui donner un peu de relief. J’ajoute donc un effet Reverb que je règle volontairement de façon très sombre et étroite en stéréo, j’anticipe un peu sur la suite en prévoyant de laisser la caisse claire et la percussion occuper le champ stéréo dans toute sa largeur.
Caisse claire (Snare)
Etape 1
Je crée une deuxième piste MIDI que j’équipe à nouveau d’un échantillonneur Simpler. Je créé à la volée un clip MIDI très simple sur une mesure: 1 note sur le 2ème temps, une autre sur la 4ème. Comme pour le kick, je charge la bande son initiale complète et je cherche un son intéressant avec le marqueur de début de lecture de Simpler pendant la lecture du clip MIDI. Mon choix s’arrête sur le son placé entre 0:13:150 et 0:13:200 dans la bande son. Là encore le son de départ n’est pas très sexy, mais je vais profiter de sa longueur naturelle et de son côté très compressé (probablement dû à la caméra) pour m’amuser un peu avec les enveloppes et les effets. Le premier traitement consiste à raccourcir le son avec l’enveloppe volume (paramètres D et S) et à adoucir un peu l’attaque qui claque trop (paramètre A).
Etape 2
Je supprime ensuite une bonne partie du corps de la caisse claire avec un égaliseur EQ8. En fait mon idée c’est d’en générer un nouveau avec plus de caractère (par saturation) et surtout plus dans la mouvance Drum & Bass. Pour ce faire je me contente d’une bande d’égalisation dans EQ8 montée en cloche négative relativement large et centrée autour de 433 Hz. Le traitement occasionne une perte de volume non négligeable que je compense avec le gain de sortie de EQ8. Au passage, la perte de medium tend à mettre en valeur le grave et surtout l’aigu de la caisse claire (par effet miroir), ce qui améliore naturellement nettement sa définition.
Etape 3
Je sature donc comme prévu la caisse claire avec Saturator. Je ne cherche pas un son Hard-Core bourré d’aigus agressifs, j’opte donc encore une fois pour le mode Analog Clip qui me parait approprié ici. La génération de fréquences médiums intéressantes va surtout se faire au moyen de l’option Color et de son paramètre Base qui opère sur les basses fréquences. Le son devient très intéressant en médium avec une pointe d’acidité dans le haut du spectre. Amusez-vous à comparer avec et sans le couple EQ8/Saturator! 😈
Etape 4
Je travaille ensuite le relief de la caisse claire. J’utilise tout d’abord un écho filtré PingPong réglé très court (il faut basculer en réglage Time). L’avantage c’est que de cette façon j’obtiens un son sec mais large car je le projette rapidement aux extrêmes droite et gauche grâce à la fonction ping-pong. Le retard d’à peine 32 ms est plus interprété par le cerveau comme une diffusion que comme un écho. J’accentue le phénomène en filtrant sévèrement la ligne à retard avec le filtre passe-bande intégré, cela améliore également la compatibilité du son en mono. Le mélange final son brut/son traité est primordial pour obtenir un effet convaincant, je m’arrête à 30%.
Etape 5
Je termine par une réverbération courte et claire. Mon idée est de générer artificiellement un sustain que j’exploiterai plus tard dans des traitements de groupe, notamment de l’expansion multibande (voir plus loin). J’utilise pour ce faire une nouvelle unité Reverb dans laquelle je filtre généreusement le bas du spectre au niveau de l’étage d’entrée. Je choisis une durée de réverbération inférieure à la seconde et je filtre cette fois-ci le haut du spectre pour ne garder qu’un voile d’effet.
Percussion (Perc)
Etape 1
Pour cette 3ème piste, j’adopte une méthode de construction très différente des 2 précédentes. Au lieu de partir d’un échantillon bien identifiable dans la bande son initiale, je vais exploiter la phase de déclin d’un son qui me semble être un coup frappé sur du métal. Il se trouve un peu avant 0:20:200, entre 2 impulsions. Le résultat est assez bruité et pas vraiment fun, mails il contient un grain et des fréquences intéressantes que je vais m’empresser de sculpter à coup de filtres, d’enveloppes et d’effets audio réducteurs. Pour donner plus de vie à l’ensemble, j’exploite également la vélocité pour moduler quelques paramètres dans Simpler. Le clip MIDI contient pas mal de notes avec des accents de vélocité dispersés sur une mesure.
Etape 2
Je commence par redonner à l’échantillon une apparence de son percussif grâce à l’enveloppe de volume ADSR, je ralentis au passage l’attaque pour adoucir le transitoire. J’amène un peu de stéréo en modulant aléatoirement le panoramique de l’étage de sortie de Simpler.
Etape 3
J’applique ensuite un filtrage dynamique dans Simpler en optant pour un filtre passe-bande à 12 dB/octave que je module modérément en vélocité et de façon drastique via l’enveloppe ADSR de filtre. L’enveloppe est très rapide en attaque et déclin, et elle réouvre le filtre à chaque nouvelle note déclenchée dévoilant ainsi brièvement plus d’aigus ce qui donne un caractère électronique et acidulé au son. La fermeture tout aussi rapide a tendance à donner du mordant au son en façonnant le transitoire.
Etape 4
La suite de la chaine d’effets va consister pour ce son à surtout le dénaturer. Je commence par une forme de saturation intéressante avec Vinyl Distorsion où l’étage Pinch permet de générer du grain et de la définition de façon élégante. J’applique le traitement avec l’option Mono, Pinch étant capable de générer une image stéréo qui ne m’intéresse pas ici (le son est déjà large grâce à la modulation de panoramique). J’ajoute en série une unité Redux configurée en sous-échantillonneur, je compte ainsi me servir des hautes fréquences générées par Vinyl Distorsion pour obtenir un effet de repliement de spectre (aliasing) assez marqué dans Redux et donner ainsi un côté déjanté et crunchy au son.
Etape 5
J’enchaine avec un Compressor à attaque rapide pour adoucir le résultat, le son ayant tendance à claquer un peu trop à mon goût. J’imagine en fait un son de « percussion » plutôt en retrait vis à vis de la grosse caisse et de la caisse claire, il ne doit donc pas trop percer dans le mix. J’ajoute ensuite un égaliseur EQ8 assez violent puisqu’il rabote à peu près tout le spectre sauf une zone localisée autour de 4 kHz. J’utilise 4 bandes pour parvenir à mes fins, les pentes de filtre de EQ8 n’étant pas assez efficaces pour pouvoir faire la même chose avec 2 bandes. Le son devient carrément « téléphonique », mais ce n’est pas fini! 🙂
Etape 6
Vient ensuite un effet très sympathique, il s’agit d’un écho granulaire intitulé Grain Delay. Je paramètre un retard à la croche modulé sur une plage courte de 27 ms à presque 6 Hz. Le son devient diffus et étrange, il se place même presque en retrait comme si on avait appliqué une réverbe. C’est marrant la façon dont le cerveau interprète les retards courts, il y a une quantité d’expériences aussi amusantes que variées à tenter avec ces effets, d’autant qu’avec Ableton Live vous avez le choix: Simple Delay, Filtered Delay, PingPong et Grain Delay. Et puis surtout on peut combiner les unités à volonté… 😉
Etape 7
J’applique ensuite une réverbération claire et assez longue avec Reverb pour spacialiser un peu plus le son et le pousser en retrait. Je contiens une bonne partie des aigus dans le réseau de diffusion pour éviter de me retrouver avec un son trop métallique et désagréable. Je force le paramètre Size sur une petite valeur de façon à colorer l’ambiance dans les médiums, ça finit par sonner un peu Dub et ça me plait bien comme ça! Encore une fois j’anticipe un peu sur la suite car je compte bien appliquer des traitements ultérieurs sur le groupe de pistes, notamment de la compression qui à partir des différentes réverbes et effets de spacialisation va permettre d’engluer les sons les uns avec les autres et donner ainsi de la cohérence à l’ensemble.
Etape 8
Dernière étape: un peu de compression drastique (ratio à 16:1, seuil à -66 dB) avec un temps d’attaque plutôt lent pour laisser passer le son initial et un temps de relâchement rapide pour donner un effet de pompage marqué. C’est la queue de réverbe qui est la plus affectée par ce traitement, le but étant justement de lui donner un aspect instable et artificiel. J’ai pris la peine d’insérer un filtre passe-haut dans le circuit de déclenchement (Side-Chain) afin de faire réagir le compresseur plus rapidement dans sa phase de relâchement, les graves ne participant pas au déclenchement.
Groupe
Etape 1
Maintenant que mes 3 sons de base sont prêts à l’emploi, il est temps d’appliquer quelques traitements audio supplémentaires sur un groupe contenant les 3 pistes MIDI. Notez au passage que j’aurais pu utiliser une piste MIDI unique dans Live contenant un instrument DrumRack qui aurait joué lui-même le rôle de groupe. Le but du traitement de groupe est d’apporter un peu de cohésion à l’ensemble en donnant l’impression d’entendre un motif rythmique complet et bien produit plutôt que 3 sons séparés qui tournent côte à côte dans la même boucle. Le 1er traitement que j’applique est une compression pleine bande assez légère (6 dB de réduction de gain à peine) mais clairement audible. C’est elle qui permet d’engluer les sons entre eux, en remontant notamment les niveaux des réverbes et autres traitements temporels. Je paramètre un temps d’attaque sur une valeur suffisamment grande pour ne pas écraser les transitoires et conserver ainsi l’impact des sons (principalement la caisse claire). J’arrondis un peu la fonction de transfert (Knee) pour adoucir la compression qui pour le coup se fait également en-dessous du seuil. J’insère pour finir un filtre passe-haut à 336 Hz dans le circuit de déclenchement (Side-Chain) de façon à obtenir un relâchement plus rapide (le compresseur devient insensible aux graves).
Etape 2
J’effectue ensuite une balance tonale de l’ensemble avec un nouvel égaliseur EQ8 à 4 bandes. La bande n°2 montée en cloche négative atténue la coloration excessive de la caisse claire et de la queue de percussion dans une zone où elles ont tendance à être criardes et sonner très médium. La bande n°3 nettoie quant à elle le bas-medium du kick et plus particulièrement sa réverbe sombre qui est un peu trop confuse dans cette plage de fréquences. La bande n°1 montée en filtre passe-haut à 45 Hz élimine les fréquences infra-graves superflues qui pourraient poser problème. La bande n°4 ajoute une petite pointe de clarté dans la réverbe de la caisse claire, le réglage étant celà dit assez subtile.
Etape 3
Le 3ème traitement de groupe que j’ai choisi d’appliquer est un limiteur. Mon idée est de gonfler généreusement l’ensemble en apportant du volume supplémentaire à la boucle et en accentuant un peu plus la présence des réverbes et des échos dont la couleur est maintenant bien nettoyée par l’étage précédent EQ8. Le niveau de sortie de ce dernier avoisinant le 0 dB, j’utilise l’amplificateur d’entrée de Limiter pour forcer la réduction de gain qui atteint presque 10 dB. Je paramètre son niveau de sortie maximal juste en-dessous du 0 dB (Ceiling = -0.3 dB) pour être certain de ne pas écrêter la forme d’onde. Notez que le moteur audio d’Ableton Live travaille en interne en 32 bits flottants, cela n’a donc en principe pas une grande importance. Mais bon on n’est jamais à l’abri d’un plug-in ou d’un routage audio externe qui pourrait convertir le signal en nombres entiers, et dans ce cas le résultat serait sévèrement distordu…
Etape 4
Au point où nous en sommes, le son est propre, ample, et mouvant et son relief est bien marqué. Un truc que j’aime bien faire habituellement à ce stade du traitement c’est ajouter une bonne dose de croustillant par saturation pour forcer un peu plus le caractère de mes boucles. Je rends ensuite cette distorsion plus subtile grâce à une expansion multibande (voir étape 5 – j’ai aussi ajouté ici un Chorus très léger pour réchauffer un poil le son). C’est dingue la quantité de distorsion audio volontairement introduite qu’on peut entendre dans les compos de nos jours, notamment en Drum & Bass et même dans des styles musicaux plutôt Downtempo voire Ambient. Si vous êtes curieux d’écouter, je vous conseille la série de mixes D&B « Future Beats » de Doc Scott ainsi que la plupart des artistes de l’excellent label Lyonnais Ultimae (Aes Dana, Solar Fields, Carbon Based Lifeforms, Sync24, I Awake, Cell, etc.).
Etape 5
Voici donc l’étape finale et cette expansion multibande dont j’ai parlé plus haut. L’idée c’est de conserver la saturation ajoutée précédemment mais de la contenir suffisamment pour conserver une base de son propre (en apparence). Je crée pour ce faire une unité Multiband Dynamics que j’utilise sur 3 bandes (grave/médium/aigu) et sur 2 étages : dans les bas niveaux le processeur de dynamique est monté en expandeur vers le bas (code couleur bleu) avec un ratio de 1:0.69. C’est ce 1er étage qui gomme la saturation excessive et qui rend les queues de réverbes et d’échos beaucoup plus mates (et également beaucoup plus classes!). En exagérant le ratio, on se rapprocherait un peu plus du comportement d’une gate ce qui donne un type de son tout aussi intéressant! (Essayez pour voir, heu je veux dire… entendre!). Dans les hauts niveaux le processeur de dynamique est configuré en expandeur vers le haut (code couleur marron). Celui-ci améliore surtout la présence de la caisse claire grâce au couple de bandes médium/aigu, en accentuant un peu les transitoires (amusez-vous à neutraliser les bandes pour mieux sentir l’effet produit). Je peaufine pour terminer les gains de sortie de chacune des bandes afin de rééquilibrer la balance tonale de l’ensemble. J’ajoute un dernier étage Limiter afin d’éviter d’écrêter le signal avant d’effectuer mon rendu WAV. Notez que contrairement au limiteur de l’étape 3, ce dernier est ici très fortement conseillé car le son est ensuite acheminé vers la piste Master de Live, elle-même routée vers une sortie physique de votre interface audio. Et là c’est sûr tout ce petit monde va être converti en nombres entiers par votre convertisseur numérique/analogique (24 bits ou 16 bits selon le cas). Vous voilà prévenu(e)!
Le mot de la fin
Nous voici arrivés à la fin de ce tutoriel, j’espère que vous l’avez apprécié et que cela vous aura donné de nouvelles idées pour vos compos. En guise d’exemple je vous propose d’écouter ce dernier fichier audio dans lequel j’ai utilisé la boucle rythmique Drum & Bass que nous venons de créer. Rappelez-vous un instant de quoi nous sommes partis! Comme quoi avec un peu de travail et d’imagination on peut faire des trucs vraiment sympas! 😎
Je vous dis à très bientôt sur seancenumerique.com pour un nouveau tutoriel. Pensez à vous inscrire à la newsletter en haut à droite de mon site!